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Alexandre Désilets – «Se reprendre»

Montréal, le 5 mai 2023 – Un an et demi après avoir lancé l’album Les gens heureux, l’auteur-compositeur-interprète Montréalais enchaîne avec “Se reprendre”, un premier extrait radio qui donne le ton au prochain EP, JARDIN DEAD END dont la sortie est prévue à l’automne.

Franc et assuré, Alexandre Désilets récidive, usant de ce don qui est sans contredit le sien : celui d’aborder les thèmes à fleur de peau, tout en faisant danser. Comme une pulsion, chargée et libératrice, où le corps n’a nul autre choix que de bouger pour lâcher prise.

De sa voix texturée, toujours limpide, l’auteur-compositeur-interprète nous chante le renouveau et la réconciliation, à travers le récit d’un amour presqu’éteint mais qui reprend après un trop long silence. Plus précisément, il nous parle de l’envie de pardonner et de savoir se donner une seconde chance.

« On pourrait se reprendre, juste essayer.
Au lieu de se laisser tomber, laissons-nous une chance… »

Fidèle dans ses collaborations, il fait à nouveau équipe avec le multi-instrumentiste Jean-François Beaudet, avec qui il compose, arrange et co-réalise. S’ajoutent ici à eux Richard Deschênes à la basse et Robbie Kuster à la batterie.

Dès l’ouverture, portée par un rythme presqu’au galop, la chanson électrifie et entraîne par son puissant thème vocal qui refuse déjà de s’essouffler. La basse groovy se mêle alors à la brillance des synthés électros, qui se marient à leur tour à la douceur du récit et de ses chœurs hauts perchés, remplis d’espoir. Avec sa couleur harmonique reconnaissable et ses refrains accrocheurs, l’artiste affectionne les contrastes. Et ils le servent bien. La chanson est un puissant vers d’oreille qui nous tient en haleine jusqu’à la fin et encore…

Avec une sensibilité et une maîtrise remarquables, il habite le paysage culturel depuis plus de quinze ans. Sans contredit, sa voix ample et texturée demeure l’instrument autant que le moteur de sa création. Et là où Alexandre Désilets veut se rendre, il se rend.

L’extrait est accompagné d’un vidéoclip conceptualisé et réalisé par Ian Cameron (Kendrick Lamar, Imagine Dragons, Alicia Keys, Arcade Fire, Jean-Louis Cormier, Safia Nolin et bien plus), un collaborateur de longue date de l’auteur-compositeur-interprète. Désirant repousser les limites du processus créatif, le réalisateur utilise l’intelligence artificielle pour créer une imagerie fort étonnante, un univers mystérieux d’inspiration de manga japonaise, fidèle à la sensibilité du texte de la chanson.

« Tout a commencé comme un projet de « lyric video » où je voulais jouer avec l’IA pour créer des arrière-plans. Au fur et à mesure, j’ai réalisé qu’un monde était en train de se dessiner et qu’une trame narrative était en train de se former. La combinaison et la mutation des images, d’une scène à l’autre, devenait fascinante et quasiment hallucinatoire. Nous sommes à une époque intéressante, car il semble que l’IA apprend encore à illustrer les humains, ce qui génère beaucoup d’images distortionnées, comme si c’étaient les rêves d’un androïde. Dans six mois à un an, les résultats seront complètement différents et peut-être moins intéressants vu que l’IA évolue et que les images deviendront un peu plus « propres », plus réalistes et moins poétiques. Je voulais donc vraiment accueillir les erreurs de la machine, qui insuffle de la beauté dans sa manière de mal interpréter la réalité. » – Ian Cameron

BIOGRAPHIE

LES COMMUNIQUÉS

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

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