Torpille
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Auguste - Torpille
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Auguste

Auguste est un auteur-compositeur-interprète dont l’indie-folk sensible et rêveur place l’humain, le temps et la quête de l’ailleurs au centre de sa poésie.

Auguste a toujours été fasciné par le mois d’août. Car août, c’est la fin de l’été, le retour en classe, les nouveaux défis, les nouveaux rêves. C’est la saison fraiche qui s’amorce tranquillement nous forçant à enfiler nos vêtements chauds. Il y a un certain réconfort quand l’air change et quand les journées raccourcissent. Pour un rêveur comme Auguste, c’est la saison la plus romantique et la plus poétique. Côtoyer août, c’est côtoyer un vieil ami une fois l’an. C’est ce sentiment qui revient chaque début d’automne. Auguste, c’est cet alter-ego. La partie sensible de l’être, la nostalgie, la mélancolie.

Auguste est né de parents de la classe moyenne. Un père ouvrier du textile et une mère à la maison. Aucune histoire marquée ni marquante assez intéressante pour un concours télévisé. Une enfance simple où le temps libre développe chez lui une grande sensibilité et un imaginaire fertile. Touché par tout ce qu’il pouvait observer chez l’humain, Auguste se tourne vers la poésie et la musique. Si bien qu’à l’aube de ses 15 ans, il achète une première guitare et commence sur le champ à écrire ses propres compositions. Il développe une admiration pour ces artistes autodidactes folk qui défendent seuls leurs chansons. Pour lui, l’image de l’artiste muni d’une guitare acoustique et d’un harmonica évoque quelque chose d’intime et de vrai.

Armé d’un vieil enregistreur à cassette, il compose ses premières chansons qui mènent, plusieurs années plus tard, à un mini-album éponyme. Rapidement un thème récurrent se dégage de ses œuvres : le temps qui passe, qui use nos corps et notre être. Le temps qui laisse des marques, qui date nos actions, nos souvenirs, nos rêvent et nos déceptions. Le musicien trouve en ces sujets une source inépuisable de mots et d’émotions.

À travers l’écriture et les spectacles, Auguste peaufine son folk et arrive en 2013 avec un deuxième mini-album; La tristesse des autoroutes. Il sera en nomination cette même année par le Conseil de la Culture de l’Estrie pour le Prix Diffuseurs.

Enfin, l’artiste lance au printemps 2018 son premier album complet: La rouille se pose sur nos corps. Il voit ses premiers extraits radio “3 jours en hiver” et “Face au vent” grimper dans les palmarès à travers le Québec. Il poursuit avec cet album la même quête qu’il se fixe depuis les débuts : l’envie de se rapprocher le plus de l’honnêteté, de l’émotion et du coeur à travers les chansons. Quelque part entre Dylan, Wilco, REM ou Francis Cabrel, Auguste trace tranquillement sa place à travers le paysage québécois.

Enfin, en 2022, Auguste obtient une bourse du CALQ qui lui permettra de produire un nouvel album réalisé par André Papanicolaou (Vincent Vallières, Patrice Michaud). Cette nouvelle production verra le jour au printemps 2023.

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

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