AUGUSTE NOUVEL ALBUM «LE BRUIT DES SAISONS» ET L’EXTRAIT RADIO «FOUS»
Fous (Edit radio)
Montréal, le 21 avril 2023 – L’auteur-compositeur-interprète québécois Auguste offre un deuxième album intitulé Le bruit des saisons. Celui-ci sera célébré au Verre Bouteille le 3 mai. Après le mini-album La tristesse des autoroutes (2013) et le long jeu La rouille se pose sur nos corps (2018), l’artiste qui est également caméraman, monteur et réalisateur a créé huit nouveaux morceaux folk rock enrichis d’americana.
L’obsession d’Auguste envers le temps et le mouvement est une fois de plus la source d’inspiration de ces beaux tableaux musicaux ressemblant à des mini-films. Dénudées d’artifices, les chansons d’Auguste évoquent un souvenir, un moment. Chaque pièce existe dans un lieu précis, pour une raison. La majorité des morceaux respire la liberté des grandes étendues (l’optimiste Nouvelle année) et des balades sans destination. Çà et là, une route, une bâtisse, un char ou encore un sourire heureux en août, le mois préféré de Sébastien Pomerleau, alias Auguste.
De ces lieux
Dans la musique du chanteur, le sentiment est une sorte de carte du territoire. La shop à Magog. La mer. Le désert. Le Dry Lake au Nevada… On est un instant en hiver, mais souvent en été. Les paysages ont des tons bleus-bruns. La poussière est vivante. Le décor est usé. Le bruit des saisons fait partie d’une époque indéfinie. C’est le but.
Les histoires aussi sont flottantes. La métaphore, qui n’est jamais bien loin, évoque les émotions sans les nommer précisément. Sur la chanson Vieille Chevrolet désert blues, on imagine un couple dans le désert du Nevada. Une vieille bagnole décapotable. Il fait chaud et sec. Le road trip est beau. Le dernier peut-être. Car, il y a la maladie. Un homme accompagne sa muse pour ce long périple. L’ultime geste d’amour. La fin est pesante, mais on ne peut rien y faire, à part rouler.
De cette pop
Réalisé par André Papanicolaou (Vincent Vallières, Patrice Michaud), l’album fait parfois penser aux univers singuliers de Fred Fortin (Ma fortune). Parfois, il évoque le travail de Wilco (Que des vagues, Mi-décembre), le fameux groupe américain pour lequel Auguste éprouve un grand respect.
Il faut dire aussi que la pop n’est jamais trop loin dans le folk du musicien-chanteur, puisque la quête du parfait refrain demeure, toujours. Évidemment, il y a cette pop des Beatles (surtout l’album Abbey Road) qui a nourri l’artiste dans sa jeunesse. Il y a aussi celle de Counting Crows et de Damien Rice. D’une manière ou d’une autre, il y a traces de tout cela sur Le bruit des saisons. La savoureuse Mi-décembre fait justement foi de l’amour d’Auguste pour la pop. Cette belle pièce est l’expression de deux sentiments contrastés, d’un moment que l’on souhaite éviter. C’est un réveil de bonne humeur, malgré l’envie de dormir jusqu’au printemps. Chez Auguste, on ressent plus que l’on comprend.
C’est pour cela qu’on entend Le bruit des saisons.
« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »