Est-ce que Bo Diddley est véritablement québécois?
Il semblerait que non, Ellas Otha Bates dit « Bo Diddley » serait né au Mississippi en 1928 et décédé en 2008.
Le musicien inventeur du « Diddley beat » et connu pour ses tubes «Bo Diddley », « hey Bo Diddley! », « Bo Diddley is a gunslinger », « Bo Diddley is a lover », « Diddley Daddy » et « the story of Bo Diddley », ne serait pas un artiste égocentrique comme les titres de ses chansons pourraient le laisser croire mais plutôt simplement un auteur-compositeur-interprète afro-américain qui avait trouvé une gimmick pour que les artistes blancs ne puissent « emprunter » ses chansons sans le créditer ce qui était un phénomène courant dans les années 50. Malgré ce fait, plusieurs artistes blancs tels que les Rolling Stones et Buddy Holly ont repris ses chansons.
Ok mais c’est quoi le rapport avec le Québec?
Il n’y a pas vraiment de lien. Il semblerait simplement que Karlof Galovsky ait voulu se servir de cette déclaration d’amour au légendaire artiste en question pour prendre position sur le sujet de l’identité québécoise.
Ce serait donc une chanson engagée?
Bof… Un clin d’œil, un pied de nez… Surtout une joyeuse toune délirante qui rend hommage à l’égalité, l’humanité et à Bo Diddley.
Y’a t-il un lien à faire avec les élections en cours?
Absolument! C’est du pur opportunisme! Nous devions plutôt lancer un extrait issu de la face B de l’album « chansons inutiles » à paraître le 11 novembre, mais en ces temps où les divisions de toutes sortes nous plongent dans un climat trouble et à la veille d’exercer notre devoir collectif québécois d’aller voter, nous avons pensé proposer cette réflexion humoristique au rythme endiablé!
Nous sommes tous humains, québécois et Bo Diddley!
– La direction
Consulter la biographie de Karlof Galovsky en cliquant ici.
