Montréal, le 18 janvier 2017 – Ludovic Alarie propose un deuxième disque sur étiquette Coyote Records. Son premier album homonyme, marquait en 2014 la naissance d’un artiste à qui personne n’aurait à apprendre qu’une chandelle permet d’aussi grands embrasements qu’un feu d’artifice. Il revient avec cette discrète lumière qui se distingue et sait faire des étincelles et rendre la nuit plus belle….
«L’amour, c’est pas quelque chose, c’est quelque part», écrivait un jour un certain Réjean Ducharme. Il suffirait de remplacer le mot amour par musique pour décrire la ligne de conduite de Ludovic Alarie pendant la création de L’appartement. L’album devient ce lieu habité par des amis qui viennent décanter les tourments du monde extérieur déposés en chacun d’eux.
«Regarde-moi / Écoute-moi / Emmène-moi près de toi», suggère-t-il sur la pièce-titre, convoquant d’emblée ceux qui s’assoiront dans son appart à laisser leurs manteaux et leurs fantômes à la porte.
Enregistré lors de précieuses séances d’improvisations de groupe, où Ludovic allait prélever certaines portions afin d’y poser sa voix, L’appartement se déploie en chaleur et en retenue.
En élaborant dans un premier temps avec ses musiciens les rythmes doucement méditatifs qui imprimeraient aux chansons leur aura de transe, l’auteur-compositeur se rangeait volontairement du côté de la musique qui parle d’abord. Ensuite viendrait le texte pour éclaircir ce que l’auditeur savait déjà au plus profond de son cœur et de sa chair ainsi Ludovic allait d’une pièce à l’autre de L’appartement.
«Je retiens mon souffle / Je vais mourir dans tes bras / Je t’aime une dernière fois et on longe nos corps / Sans avoir à se parler pour se comprendre», chante Ludovic sur Dernière danse, ode à toutes ces précieuses formes de dialogue qui transcendent les mots. Il y a des conversations que seuls le regard, les mains ou la musique permettent, répète d’une certaine manière Alarie tout au long de ce deuxième album.
L’appartement, c’est aussi en quelque sorte ce studio qu’a investi Ludovic Alarie en compagnie de ses collaborateurs, dont son compatriote réalisateur Warren C. Spicer (Plants and Animals), qu’il convient plus que jamais ici de qualifier d’indispensable partenaire de création. Les chœurs chatoyants d’Adèle Trottier-Rivard, la basse onirique de Mishka Stein et la berçante batterie de Matthew Woodley dessinent la carte du ciel dans lequel Ludovic relie des étoiles en autant de chansons-constellations, dont la lumière ne s’imposera qu’avec plus de force à mesure qu’on la contemplera.
31 JANVIER
21H | LANCEMENT-SPECTACLE
RITZ PDB | 179, JEAN-TALON OUEST | MONTRÉAL
GRATUIT !
L’album L’APPARTEMENT de Ludovic Alarie sera disponible partout dès le 27 janvier.
« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »