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Willows – «Je reviens toujours»

L’autrice-compositrice et interprète d’origine franco-manitobaine partage aujourd’hui l’initiateur extrait de Maison vent, son nouvel album à paraître le 24 mars 2023

Montréal, 26 octobre 2022 – Quelques mois après avoir dévoilé un cérémonieux monoplage, l’intitulé On se ressemble, Geneviève Toupin alias Willows refait surface avec une road song fort personnelle, donnant ainsi le coup d’envoi du long jeu qu’elle lancera à l’aube du printemps prochain.

Dans cette mouvance folk aussi méticuleuse qu’envoûtante qui caractérise le son de Willows, la chanson trace avec sensibilité une voie franche entre le Québec et son Manitoba natal. L’artiste renoue, tout en douceur et en pleine conscience, avec l’étendue de ses racines, en tant que femme, Métisse de la Rivière Rouge d’origine franco-manitobaine et québécoise d’adoption.

New moon
Je voyage full circle
Traverse le Whiteshell
Et quitte le fleuve
Les oies sauvages
Tracent le chemin
Sur le paysag

Je reviens toujours, c’est en somme la route à perte de vue, le chien sur le siège arrière de la voiture et la radio qui chante de longues heures durant, tandis que défilent les paysages au gré de la Transcanadienne. Je reviens toujours, c’est la disparition consentie du fleuve Saint-Laurent, les kilomètres ontariens qui s’étendent pour border les lacs et les forêts, l’arrivée dans le Whiteshell, les retrouvailles avec les chokecherry trees, les rivières Rouge et Assiniboine, les grands champs qui bercent tout. « Cette route relie les personnes et les territoires que j’aime », confie Willows, à propos de cette ode à ses origines.

Enregistrée à Montréal dans sa version studio, Je reviens toujours rassemble des musicien.ne.s et collaborateur.rice.s à la sensibilité remarquable : Joseph Marchand (réalisation), François Lafontaine (synthétiseurs), Émilie Proulx (basse), Robbie Kuster (batterie, percussions), Nadia Brunstick (chœurs), Dominique Reynolds (chœurs), Pierre Girard (prise de son, mixage), Joël Perreault (prise de son additionnelle), Sébastien Lacombe (prise de son additionnelle) et Marc Thériault (matriçage). Lina Le Gal y assure la traduction en mitchif-français — l’une des langues ancestrales des Métis. Il s’agit d’un dialecte du français canadien présentant certains éléments linguistiques algonquins parlé à Saint-Laurent et à Saint-Ambroise au Manitoba, ainsi qu’à Batoche et à Saint-Louis en Saskatchewan.

« Il y a une phrase en mitchif-français (traduction de Lina Legal) dans le pont de la chanson: Li zoutard y vâ marki li sh’mein (les outardes tracent le chemin). Je ressens une connexion à ces oiseaux migrateurs qui partagent leurs vies entre deux territoires. Je me sens parfois comme eux. Mes allers-retours entre le Québec et le Manitoba sont devenus tellement normaux et essentiels pour moi. J’ai besoin de ces deux endroits pour garder mon équilibre. Ça me rappelle les cycles de la nature… et c’est pour ça que je parle de la lune dans Je reviens toujours. Comme si le Manitoba m’appelait et m’attirait, et que c’était plus fort que moi, comme la force de la gravité entre la lune et la terre. J’ai fait cette route en auto pour la première fois en sortant de la pandémie. Après presque deux ans sans y retourner, j’avais besoin de retrouver ma famille, les grands espaces, ce territoire. C’est là que j’ai pu me plonger dans l’écriture de Maison vent », raconte l’artiste, avec transparence.

La suite, attendue ce printemps, promet de l’être tout autant.

Maison vent : nouvel album offert dès le 24 mars.

BIOGRAPHIE

LES COMMUNIQUÉS

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

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