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Jason Bajada – «Snake»

JASON BAJADA
BERCE ET ÉCORCHE AVEC « SNAKE »

L’AUTEUR-COMPOSITEUR-INTERPRÈTE ANNONCE LA SORTIE DE L’ALBUM CRUSHED GRAPES LE 23 SEPTEMBRE PROCHAIN SUR L’ÉTIQUETTE AUDIOGRAM ET EN DÉVOILE UN PREMIER EXTRAIT DOUX-AMER.

Montréal, le 14 mar 2022 – Les salués Loveshit (2011), Le résultat de mes bêtises (2013), Volcano (2016), le double album Loveshit II (Blondie & The Backstabberz) (2017) et les simples qui ont suivi en témoignent: on peut soutenir, sans exagération aucune, que Jason Bajada s’est imposé par son incontestable talent de songwriter sur la scène musicale québécoise au cours de la dernière décennie. Les grandes chansons nées de sa main se font nombreuses.

Aujourd’hui, on retrouve sur «Snake» la brillante plume folk et orchestrale de l’artiste à la voix emplie d’un souffle inimitable. Sans batterie ni percussions, dans un calme à la fois étrange et réconfortant, Bajada y relate le destin d’un amour tragique, le genre d’amour-poison aussi grisant qu’il peut s’avérer mortel. Le sujet est dur mais sa transmission, tout le contraire.

Les teintes diffuses ornementées de sous-titres acérés, la fumée légère, la plantation des mégots, la danse des draps dans le vent, les raisins écrasés (furtif clin d’œil au titre du long jeu promis), la scie à chaîne… Immortalisé sur pellicule, le vidéoclip fait en ce sens écho à la pièce. Réalisé par Chedly Bouzouaia, grand complice de l’artiste, il joue sur cette idée de contrastes pour mettre en exergue la naissance et la chute de deux solitudes s’entrechoquant dans leur coexistence.

Ce nouvel extrait (tout comme le disque à venir, composé sur deux ans entre New York, Montréal, les Îles-de-la-Madeleine et L.A) est le fruit d’une bulle créatrice à deux têtes, une coréalisation de Jason Bajada avec Connor Seidel (Charlotte Cardin, Elliot Maginot, Matt Holubowski, 1969 Collective). S’ajoute ici à eux la couleur du Quatuor Esca.

«There is a snake inside of you »

Autour d’un refrain tenant sur cette costaude affirmation, «Snake» égratigne par ses mots tandis que la résonance des cordes jouées — de guitare, de violon, d’alto, de violoncelle — lui donne quasiment l’air d’une berceuse pour cœurs brisés. Il s’agit d’ailleurs la signature de Bajada : cette façon d’aborder la rudesse franche en la rendant presque apaisante. C’est qu’il parvient comme pas un à rendre poétiques, voire douces, très douces, les écorchures sentimentales.

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

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