Des rêves en huit dimensions; une Californie aux teintes rosées en plein désastre. Une fierté égarée, retrouvée sous les décombres.
À travers ce que Zagata fait vivre aux humains, on y compte d’immenses textures soniques tissées de manière si précise que les corps prennent subitement forme et s’animent; le coeur s’exprime, articule. Il bat la mesure; remplit sa fonction primaire.
L’homme derrière le pseudonyme ne s’éloigne pas de sa nature profonde. La musique fut et restera toujours un sacrement qu’il a reçu en sortant de la petite école.
Propulsés dans un futur proche où les années 80 ont finalement bien vieillies, nous n’avons d’autre choix que de nous cramponner de toutes nos forces au siège arrière du véhicule et d’apprécier l’exil. Plus le bolide vibre, plus le contrôle se perd, et voilà qu’étrangement nous nous sentons parfaitement en sécurité; La vie fait bien les choses.
Source : http://www.coyoterecords.ca/fr/artistes/zagata
