Quelques mois après en avoir dévoilé la pièce-titre, l’auteur-compositeur-interprète québécois présente une toute nouvelle chanson tirée de l’album Les gens heureux, à paraître cet automne.
Montréal, le 7 septembre 2021 | La voix texturée, toujours limpide, Alexandre Désilets nous chante, dans un furtif mélange des langues, le deuil annuel accompagnant l’immanquable défilement des saisons. Plus précisément, il nous parle de cette nostalgie des amours éphémères qui ne durent qu’un été.
Dans un monde à l’envers parfait pour se quitter Trop long l’hiver, trop court l’été J’en perds mes couleurs et mon blues est blasé Trop long l’hiver, trop court l’été
Le fatalisme tendre et la rime adroite, l’artiste de cœur, de corps et d’âme démontre une fois de plus son aisance à inspirer la danse et le mouvement tout en suscitant l’introspection. Pourquoi éprouve-t-on tant de mal à laisser filer ce qui ne peut rester?
Avec sa couleur harmonique reconnaissable et le groove contagieux qu’il arbore telle une seconde peau, le mélodiste doué livre avec «Trop court l’été» un refrain qui ne s’essouffle pas. Fidèle dans ses collaborations, il fait à nouveau appel au multi-instrumentiste Jean-François Beaudet, avec qui il compose, arrange et co-réalise pour donner vie à ce nouveau simple. Se joignent à eux Rémy Malo à la basse et Robbie Kuster à la batterie.
D’un geste sensible et agile, l’artiste investi prouve sa capacité à nous enivrer sans artifice et au moindre souffle. Cumulant une expérience constellée de prix et de mentions, Alexandre Désilets habite le paysage musical depuis plus d’une décennie. Car, contrairement aux saisons, il refuse d’être celui qui ne fait que passer.
« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »