Torpille
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Élégie - Torpille
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Élégie

On se rappelle toujours de sa première rencontre avec Élégie. Cette bande de p’tits bums a l’air de tout, sauf de musiciens chevronnés. Leur attitude est résolument punk : irrévérencieuse et faussement brouillonne, on croit avoir affaire à un groupe d’ados prêts à jouer des covers de skate-punk toute la soirée. Pourtant, dès que Lawrence Villeneuve (guitare et voix), Alex Corriveau (basse), Maxence Girard (guitare et claviers) et leurs complices montent sur scène, on est accueilli par une série interminable de claques dans la face et de coups de pied au derrière.

C’est comme si leur cerveau se mettait à « ON » dès qu’ils branchaient leurs instruments.

À Québec, le groupe est suivi avec un intérêt soutenu par un nombre grandissant de fans depuis sa formation au milieu des années 2010. Pour ses frasques, bien entendu (on se souvient encore de cette vitrine de Valence dans un restaurant de smoked meat où Lawrence et ses sbires sont débarqués comme des émeutiers après une coupe Stanley), mais surtout pour son univers sonore qui s’est bonifié de nombreuses nuances (de pourpre) au fil des ans.

Reflet d’une génération qui passe son temps à se chercher entre deux trouvailles éphémères, Élégie court après le bonheur, celui qui nous semble inatteignable ou qui nous file entre les doigts quand on pense l’avoir attrapé. On se reconnaît aisément dans les textes mélancoliques, mais universels, du groupe. Ces mots qui viennent tout droit d’un cœur qui saigne à profusion s’accompagnent de mélodies riches et de rythmes entraînants.

Les influences sont nombreuses et diverses et les étiquettes se mélangent. Si vous leur demandez quel est leur style musical, les membres de la formation vous répondront le plus sérieusement du monde qu’ils font du new-punk et du post-wave. Ça joue vite, ça joue fort, les guitares vivent le polyamour parfait avec la basse et les synthés pendant que la batterie se déchaîne.

Heureusement, Élégie ne passe pas tout son temps sur le 220. Dans ses moments les plus doux, on sent poindre quelques touches de country et de pop électronique, et le groupe n’hésite pas à sortir les cordes pour nous tirer une larme pendant que Lawrence s’arrache le cœur de sa poitrine pour l’offrir à tous ses fans en délire.

Acceptez cette offre, vous ne le regretterez pas. Québec a gardé son plus beau secret assez longtemps, l’heure est venue de le partager avec le reste du monde.

SOURCE : https://elegiedisco.com

LES COMMUNIQUÉS

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

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