LES COMMUNIQUÉS
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L’auteur-compositeur-interprète a traversé un parcours fulgurant. Dès sa tendre enfance, il baigne dans une effervescence de musique. Son père jouait de presque tous les instruments qui se trouvaient au magasin près de chez lui à Drummondville. Piano, accordéon, violon, guitare : son oreille se forge rapidement aux sonorités des mélodies.
Vers 12 ans survient le choc, l’impulsion qui l’incitera à saisir un instrument à son tour. Le vidéoclip Smells like teen spirit de Nirvana le bouscule et le renverse. Quelques mois plus tard, il s’applique sur sa première guitare et écrit secrètement ses premières chansons. Il découvre la puissance des mots d’ici à travers Zébulon et Richard Desjardins.
Déambulant dans le foisonnant milieu musical de Drummondville, Steve Veilleux rencontre une multitude de musiciens et multiplie les spectacles dans les pubs. Dans cette période, il commence à travailler avec le batteur Yannick Blanchette avec qui il fonde Kaïn.: Pop culture. Conçu de A à Z par le groupe, l’album est lancé par Les Disques Passeport en 2004.
Tout s’emballe par la suite. Les gros festivals, la tournée, la popularité. Il lâche son travail pour se consacrer à la musique. Le groupe signe l’album Nulle part ailleurs, un disque qui le propulse au sommet. Le groupe reçoit le Félix du groupe de l’année au gala de l’ADISQ en 2006. Alors que les musiciens avaient pris pour acquis qu’ils survivraient de la musique, soudainement ils en vivent.
À la fin d’une tournée qui s’étend sur près de deux ans, le groupe entre immédiatement en studio. Steve Veilleux, productif hyperactif inlassable, a déjà composé de nouvelles chansons. Cherchant une couleur et un élan rock n’roll qui leur permettraient de mieux regagner la scène, les membres du groupe réalisent eux-mêmes l’album Les Saisons S’tassent, convaincus qu’ils sont les seuls à savoir comment transférer l’énergie de la tournée en studio.
En parallèle, Steve Veilleux compose et arrange les pièces d’une chanteuse dont la voix l’a séduit. L’album À l’envers de Marie-Luce Béland découle de cette collaboration.
À travers ce tourbillon incessant d’activités, Steve Veilleux continue, sans arrêt, à composer. Il n’écrit pas toujours les chansons dans le but de les enregistrer. Il en écrit aussi pour lui, pour se faire du bien. Ces chansons, à son avis, ne cadrent pas avec le mandat festif et rassembleur de Kaïn qui vise à accrocher des sourires.
Près de 25 chansons sont mises de côté. Des chansons qui abordent des sujets personnels, qui visitent des coins plus sombres, qui réveillent des fantômes. Des chansons qu’il a laissé mûrir sans les déposer sur les tablettes.
La fin d’une tournée avec Kaïn lui semble un moment parfait pour les soulever à bras-le-corps. Une exploration qui prend la forme d’un voyage dans son passé, mais aussi dans des avenues musicales qui lui sont inconnues. Un virage. Un tournant. Il se défait de ses œillères, brise son moule et expérimente l’instant d’un disque. Il sort de son corps et de son esprit Les souvenirs qui ne meurent jamais, qu’il écoute dans un soupir de soulagement.
Il revient ensuite avec ses confrères pour 2 albums et deux tournées de Kaïn qui l’ont mené encore une fois aux quatre coins du Québec, ainsi qu’en Europe pour la première fois.
Après plusieurs années de vie avec ses comparses de Kaïn, Steve Veilleux fait la rencontre de l’œuvre de Gérald Godin. Il commence alors à dévorer chaque parcelle de son histoire et de son influence sur le Québec. Il décide, sans hésitation, de demander les droits à la succession et de s’attaquer à la mise en chanson de douze Cantouques (comme Godin les appelle lui-même). En 2015, il met donc le chapeau de producteur pour produire « T’en souviens-tu encore, Godin ? » qui verra le jour en mars 2016.