Torpille
Torpille
< Retour aux communiqués

« Om Mani Padme Hum » – Vulgaires Machins

Montréal, 15 septembre 2025 — Vulgaires Machins craint la fin du monde commun et s’autorise à rêver la fin d’une époque avec leur nouvel extrait Om mani padme hum.

En s’appuyant sur le constat que nous aurions épuisé ce que la planète est à même de générer, on peut supposer avec la chanson Terminé le fun, accompagnant la sortie de l’extrait Om mani padme hum, la fin de beaucoup de choses : libéralisme exacerbé, capitalisme sauvage, idéation d’une croissance infinie. La grande illusion d’abondance révèle ainsi, une légitime panique qui nous pousse à faire silence pour contempler l’abîme.

Vulgaires Machins, comme la plupart d’entre nous, s’inquiète de la perte de sens et d’espoir. Il faut se jeter à l’eau plutôt que d’accepter de s’atrophier dans les écueils d’un système suicidaire. Le groupe s’accroche contre vents et marées à la forte conviction que la musique et l’art en général doivent servir d’ancrage.

Vulgaires Machins lève le voile sur Contempler l’abîme. Ce nouvel et 9e album à paraître le 14 novembre prochain fait évidemment la part belle au punk-rock, mais s’aventure également dans les sonorités new wave et les orchestrations symphoniques. Le quatuor a ainsi convoqué la cinquantaine de musicienNEs de l’orchestre symphonique de Budapest pour l’accompagner dans cette nouvelle salve à forte teneur politique et sociale.

À PROPOS

Vulgaires Machins se démarque dès 1995 par plusieurs prestations remarquées. Un premier album 24-40 est lancé en 1998 alors que le groupe multiplie les spectacles. À l’aube du nouveau millénaire, Guillaume Beauregard (chant, guitare), Marie-Eve Roy (chant, guitare, clavier), Maxime Beauregard (basse) et Patrick Landry (batterie) profitent de la parution de Regarde le monde pour s’engager dans une longue tournée européenne (France, Suisse, Espagne).

Au Québec, les spectacles se jouent de plus en plus à guichets fermés ouvrant au quatuor la porte des festivals majeurs (Festival d’été de QuébecFrancos de MontréalOsheaga Festival Musique et Arts…). Dans cette euphorie paraît en 2001 un troisième album Aimer le mal qui, grâce à une série de vidéoclips convaincants, permet d’augmenter encore l’auditoire de la formation. Les salles de spectacles sont pleines, la tournée québécoise s’allonge de supplémentaires et fait plusieurs détours par la France.

Alors que Vulgaires Machins semble avoir atteint son sommet, le disque Compter les corps s’installe sur les tablettes en 2006 pour frapper un grand coup. Dès sa présentation sur scène, l’album décroche le Prix Miroir Coup de cœur du Festival d’été de Québec. L’accueil dithyrambique de la critique fait écho à l’enthousiasme du public. Le groupe perce les ondes commerciales et bouscule la hiérarchie des palmarès. 2007 est l’année de toutes les nominations : Prix JunoMuch Music Video Awards, Gala GAMIQGala Adisq… Après un détour par le DVD/CD Presque sold-out (2008), enregistré devant public, Vulgaires Machins sort son nouvel album Requiem pour les sourds en 2010 avant de reprendre inlassablement la route et de remporter le Prix ÉCHO de la chanson de la SOCAN pour sa chanson Parasites. À l’automne 2011, la formation baisse le volume et s’éloigne des décibels l’espace d’un album acoustique où elle réinterprète quelques-uns de ses incontournables en puisant dans ses influences bluegrass et folk. Vulgaires Machins transpose magnifiquement cette atmosphère intimiste sur scène au cours d’une tournée qui traverse le Québec de février à mai 2012.

Après plus d’une décennie de silence discographique ponctuée de rares apparitions scéniques, Vulgaires Machins signe son grand retour à l’automne 2022 avec Disruption. Véritable cri du cœur pour dépasser la tentation nihiliste, l’album a été salué à la fois par la critique et par le public, en plus d’être nommé dans la catégorie Album de l’année – Rock. Le groupe s’apprête maintenant à lancer, le 14 novembre, son 9ᵉ opus Contempler l’abîme.

BIOGRAPHIE

LES COMMUNIQUÉS

LES EXTRAITS

Album
Vulgaires Machins
Om Mani Padme Hum
Contempler l'abîme

« Notre travail prend tout son sens grâce aux artistes : des passionnés, communicateurs d’émotions peignant des tableaux sonores qui nous font voyager. À nous de les exposer et les faire rayonner! »

- Jean-François Blanchet, président

Top